À Genève, la transition énergétique n’est plus une option. Elle s’impose, et pour cause : le chauffage au mazout vit ses dernières années. Le canton s’est engagé dans une politique ambitieuse pour réduire les émissions de CO₂ et encourager les énergies renouvelables. Pour les Genevois, abandonner le mazout avant 2030 n’est pas seulement une contrainte, c’est une opportunité à saisir.
Le mazout, un chauffage du passé
Longtemps, le mazout a chauffé la majorité des foyers genevois. Fiable, mais polluant, il repose sur une énergie fossile importée. Aujourd’hui, chaque litre brûlé émet du CO₂ et alourdit le bilan climatique de la région. À Genève, les bâtiments représentent près de 40 % des émissions de gaz à effet de serre.
Le canton ne peut plus se permettre de dépendre d’un combustible aussi coûteux pour la planète. Résultat : les installations au mazout sont progressivement interdites à la rénovation, et les nouvelles constructions doivent se tourner vers des solutions plus durables.
Une législation cantonale claire
Depuis 2023, la Loi sur l’énergie du canton de Genève fixe un cap : Les chauffages au mazout devront disparaître d’ici 2030. Les propriétaires doivent remplacer leur ancienne chaudière par un système plus propre lors de tout changement ou rénovation. Cette mesure peut sembler stricte, mais elle s’accompagne d’un soutien financier conséquent. Les Genevois peuvent bénéficier de subventions cantonales, parfois cumulables avec des aides fédérales. Ces incitations réduisent fortement le coût du remplacement. En pratique, la transition devient accessible et rentable.
Des économies à long terme
Abandonner le mazout, c’est aussi alléger sa facture. Le prix du mazout varie selon le marché international et reste imprévisible. En revanche, les énergies locales, comme la chaleur ambiante, l’air ou la géothermie offrent une stabilité de coûts.
Une pompe à chaleur bien dimensionnée peut réduire la consommation d’énergie jusqu’à 70 %. À Genève, où les hivers sont modérés, ce type de système fonctionne particulièrement bien. Moins de consommation, moins d’entretien, plus de confort : le calcul est vite fait.
Un geste concret pour le climat genevois
Genève s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Chaque installation de pompe à chaleur, chaque suppression de chaudière au mazout, rapproche le canton de cet objectif. C’est aussi un engagement personnel : en changeant de système, chaque ménage participe à une amélioration tangible de la qualité de l’air et à la réduction des émissions globales. Changer de chauffage, c’est agir localement pour un impact mondial.
Des aides pour accompagner la transition
Le canton de Genève soutient activement les ménages dans cette démarche. Le programme “chauffez renouvelable” aide les propriétaires à franchir le pas avec des subventions importantes.
Par exemple :
- Remplacement d’une chaudière au mazout par une pompe à chaleur air/eau : jusqu’à 10 000 CHF d’aide selon le bâtiment et le type d’installation.
- Bonus supplémentaire pour le remplacement anticipé, avant panne complète de l’ancien système.
Ces aides sont simples à demander, surtout lorsqu’elles sont gérées par un professionnel agréé.
AFM : accompagner les Genevois vers un chauffage durable
Chez AFM, nous accompagnons les habitants du canton de Genève dans leur transition énergétique. Nos équipes installent des pompes à chaleur fiables, silencieuses et adaptées aux besoins de chaque logement. Mais surtout, nous conseillons chaque client sur les aides financières disponibles et les démarches administratives, pour un passage au renouvelable sans stress.
Changer, c’est plus simple qu’on le pense. Et c’est maintenant que cela compte.
En résumé
Abandonner le mazout avant 2030 à Genève, c’est :
- Respecter la loi cantonale et anticiper l’avenir.
- Réduire sa facture énergétique.
- Profiter de subventions attractives.
- Valoriser son bien immobilier.
- Contribuer à un climat plus sain pour tous.
Le futur énergétique de Genève se construit aujourd’hui. Et il sera sans mazout, plus propre, plus durable et plus local.

